Le Mondial de nos Toulousaines – Épisode 1
Actu Club

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"Après la finale, nous avons eu trois semaines complètes de repos. J’en ai profité pour partir un peu en vacances et surtout pour retrouver ma famille. Pendant la saison, c’est compliqué de trouver ce genre de moments, alors j’ai vraiment coupé avec le rugby. Ça m’a permis de recharger les batteries avant d’enchaîner sur un mois et demi de préparation."
"La préparation se passe bien, on savait que ce serait intense, et c’est exactement le cas. On a commencé le 23 juin avec une semaine de tests médicaux, puis le vrai travail a commencé le 30 juin. On a fait 10 jours de stage à Marcoussis, puis cinq jours de repos avant d’enchaîner sur 10 jours à Tignes. Nous avons réalisé une préparation très intense, c’était très physique en altitude, vélo en hypoxie, randonnées, beaucoup de cardio et beaucoup de contacts. Ensuite, nous avons eu 6 jours de repos, 3 jours d’entraînement à Marcoussis et l’annonce des 32 joueuses retenues. Cette semaine, nous préparons notre match face à l’Angleterre, samedi à 21h10."
"Physique. Cette préparation était tournée autour de l’intensité, d’entraînement très dure, de vélo en altitude, de randonnées… On sent que le but était de nous pousser très loin."
"La plus grande différence par rapport à 2022, c'est qu'à l'époque j’étais toute nouvelle et je n’avais aucune sélection, je découvrais complètement l’environnement de l’équipe de France. Tout était nouveau pour moi : les stages, l’intensité, les repères… Heureusement, les anciennes étaient très présentes pour nous accompagner et nous aider. Aujourd’hui, les rôles se sont un peu inversés. On est plusieurs à avoir plus d’expérience, donc c’est à nous maintenant d’aider les nouvelles. Et puis sur le plan physique, la préparation physique est encore montée d’un cran. En 2022, c’était déjà intense, mais là, on va vraiment chercher plus loin avec du travail en hypoxie, des séances de cardio en altitude, des courses en côtes… On sent que le niveau d’exigence a augmenté. Ce qui est aussi très différent par rapport au Tournoi des 6 Nations, c’est le rythme. En ce moment, on s’entraîne depuis le 23 juin sans avoir encore joué de match officiel. On aura seulement le match amical contre l’Angleterre avant d’entrer dans la compétition le 23 août."
"Pour moi, la Coupe du Monde, c’est la plus grande compétition qu’on puisse jouer quand on est joueuse de rugby, et j’ai la chance immense de pouvoir vivre une deuxième édition. Je suis très reconnaissante de ça. C’est une énorme fierté de représenter la France dans un tel événement. Quand on est petite, qu’on regarde les matchs à la télé, on rêve forcément un jour d’y être. Ce rêve-là, je l’ai déjà réalisé une fois, et maintenant, l’objectif est clair, de la gagner. Mon plus grand rêve aujourd’hui, c’est de devenir championne du monde. Je pense que c’est le rêve de toutes les joueuses qui sont ici."
"On a choisi d’aborder ce match en se concentrant avant tout sur nous, sur notre jeu, sur ce qu’on est capable de produire après plusieurs semaines de préparation. C’est l’occasion de voir où on en est vraiment, de tester ce qu’on a mis en place physiquement et techniquement pendant la préparation. Jouer contre les Anglaises, c’est sûrement le meilleur test possible. C’est la nation numéro 1 mondiale, on sait qu’elles seront prêtes, qu’elles mettront beaucoup d’intensité, c’est une vraie référence. Mais l’enjeu, c’est de rester focalisées sur nous, sur notre performance, et de voir si on arrive à appliquer ce qu’on travaille depuis des semaines. Ce match va nous donner une vraie indication sur notre niveau actuel, à deux semaines du début de la compétition."
“ Pour moi, la Coupe du Monde, c’est la plus grande compétition qu’on puisse jouer quand on est joueuse de rugby.”